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Syrie : le Royaume-Uni veut sanctionner l’armée russe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Boris Johnson, ministre britannique des Affaires étrangères. (Archives)

Parallèlement aux tensions russo-américaines en Syrie, le Royaume-Uni, qui tend de plus en plus à occuper le devant de la scène et à imiter les États-Unis, dit vouloir sanctionner les hauts responsables militaires russes et syriens. 

Les ministres des Affaires étrangères des pays du G7. ©CFP Photo

Cité par Reuters, le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, a affirmé lundi que Londres évoquerait la possibilité d’imposer de nouvelles sanctions aux responsables militaires syriens et russes au cours de la réunion du G7 en Italie. « Nous allons nous entretenir de la possibilité d’imposer de nouvelles sanctions contre les hauts responsables militaires syriens ainsi que contre ceux de la Russie qui coopèrent étroitement avec leurs homologues syriens », a dit Johnson sur Sky News. 

Depuis l’attaque chimique contre Idlib, attribuée sans preuve à une armée syrienne pourtant dépouillée dès 2014 de son arsenal chimique, le Royaume-Uni a lancé une campagne de calomnie sans précédent contre Damas et Moscou. Johnson avait même affirmé : « La Russie devra renoncer à son soutien empoisonné à Assad ». 

« Il est grand temps que le président russe Vladimir Poutine fasse face à la réalité du dictateur qu’il soutient et nous devrons lui dire très clairement que l’époque où il pouvait soutenir Assad est désormais révolue », a menacé Johnson. « Le soutien de Poutine à Assad porte atteinte à Poutine », a-t-il ajouté. 

Empêtré dans une crise sociale et économique, le Royaume-Uni joue le rôle de mercenaire des États-Unis depuis l’arrivée au pouvoir de Trump. Premier fournisseur d’armes aux pays arabes du golfe Persique, surtout à l’Arabie saoudite, dont les crimes de guerre au Yémen ne sont plus à prouver, Londres est déterminé désormais à jouer un rôle de mauvais flic face à la Russie. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV